À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, les acteurs de la santé sexuelle lancent une nouvelle campagne de communication locale relative au dépistage du VIH/sida. Ce thème a été choisi par le comité de pilotage réunissant les trois associations de lutte contre le sida, les missions locales, le planning familial, le réseau périnatal, les centres DÉPIST… avec le soutien de l’ARS OI et du Conseil Général.
Au regard des priorités sanitaires locales et afin d’être en accord avec les recommandations de la Haute Autorité de Santé, en faveur du dépistage en population générale (non obligatoire), comme moyen de juguler le sida sur le mode épidémique, cette campagne a la volonté de banaliser le dépistage, sans toutefois banaliser l’infection à VIH. Pas de discours médical ni culpabilisant, mais un discours plus émotionnel et responsabilisant : « Le dépistage est un acte simple et responsable ».
Les préjugés, les fausses croyances envers l’infection et envers les personnes vivant avec le VIH, mais aussi la peur d’apprendre un mauvais résultat, sont des freins au dépistage. C’est pour lever ces barrières et dépasser la simple dimension médicale que la nouvelle campagne inter associative privilégie l’élan positif, l’émotion et l’amour. L’accroche, en créole, est significative : « èm ali kom aou mèm ».
Comme vecteur de cette communication, deux égéries Florence Arginthe et Davy Sicard prêtent leur image dans l’objectif de garantir l’impact de la campagne, au vu des modestes moyens financiers disponibles. Ces personnalités locales connues parlent avec leur cœur aux Réunionnais(es), pour une cause à laquelle elles ne peuvent rester insensibles,